Première démarche quand l'audition baisse
Une baisse de l'audition doit être prise au sérieux de la même façon qu'une baisse de la vue ou des difficultés motrices.
Ecrite par des déficients auditifs, cette rubrique donne des repères et des conseils pour aider dans la démarche d'appareillage. Il revient aux professionnels, et notamment aux audioprothésistes, les spécialistes de l'appareillage auditif, de guider dans le choix du modèle le mieux adapté à la surdité de la personne. Mais c'est à elle qu'appartient la décision finale.
La première démarche est de consulter un médecin spécialisé en ORL (après avoir demandé une lettre au médecin traitant). Il fera des examens pour vérifier, entre autre, s'il y a effectivement une surdité, situer son niveau et si possible la cause, décider d'un traitement si c'est possible : certaines surdités peuvent être soignées.
S'il le juge utile, il établit une prescription pour des appareils auditifs. S'il ne le fait pas, il ne faut pas hésiter à lui en parler, peut-être à demander de pouvoir faire des essais.
Attention ! une surdité brusque est une urgence : en cas de perte brusque de l'audition, que la perte soit partielle ou totale, aller au plus vite consulter un médecin ORL ou dans un service d'urgence.
Si un appareillage en audioprothèses est envisagé, la personne doit prendre un rendez-vous avec un audioprothésiste.
Dans certains cas une implantation peut-être conseillée. Il faut prendre rendez-vous dans un centre pratiquant l'opération.
Il existe plusieurs sortes d'implants, chacune correspondant à une situation spécifique :
- les implants d'oreille moyenne quand les prothèses auditives classiques sont déconseillées (à cause de l'état des oreilles) par exemple ou mal supportées,
- les implants cochléaires quand la surdité est profonde ou totale,
- les implants du tronc cérébral réservés à des cas bien spécifiques.
Pour de nombreuses personnes, les prothèses auditives ou les implants ne suffisent pas dans diverses circonstances : sonneries, télévision, téléphone,...
Des aides techniques complémentaires peuvent aider à reculer les limites.